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Les données montrent une baisse de l'adoption des autobus à zéro émission au Canada
30 juillet 2024
Les dernières données de la base de données canadienne sur les autobus à émission zéro (AEZ) révèlent une baisse de l'adoption d'autobus à émission zéro (AEZ) au Canada depuis la publication du rapport de 2023. Produite par le Consortium canadien de recherche et d'innovation en transport urbain (CRITUC), cette base de données regroupe les plans d'électrification des sociétés de transport canadiennes et fournit des données quantitatives sur l'état d'avancement de l'adoption des véhicules et des bornes de recharge à l'échelle du pays. Cette quatrième édition du rapport indique que le nombre d'autobus à émission zéro a diminué de près de 9 % entre le 31 octobre 2023 et le 30 janvier 2024.
Selon le rapport, le nombre total de ZEB, tous stades d'adoption confondus au Canada — de l'annonce au déploiement — s'élevait à 4 945 à la fin janvier. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 5 426 du rapport précédent, publié en décembre, qui couvrait les ZEB à divers stades d'adoption de septembre 2022 à octobre 2023. Il s'agit d'une baisse de 8,9 %.

Le premier rapport de la base de données ZEB, publié en juin 2022, indiquait qu'avant avril 2022, le nombre de ZEB au Canada s'élevait à 1 696, toujours à divers stades d'adoption. Le deuxième rapport révélait qu'entre mai et septembre 2022, on comptait 1 922 ZEB au Canada, soit une augmentation de 13,3 %. Le troisième rapport indiquait une croissance spectaculaire de 182 % du nombre de ZEB au Canada.
Le gouvernement canadien a pour objectif de déployer 5 000 ZEB d’ici 2026, a déclaré le CUTRIC.
Josipa Petrunic, présidente et directrice générale de CUTRIC, a déclaré que même si l’électrification des transports en commun continue de prendre de l’ampleur partout au Canada, l’inflation nuit à son adoption.
« Le nombre réel d'autobus zéro émission en cours d'acquisition a diminué par rapport à 2023 », a-t-elle déclaré. « Le dollar actuel permet d'acheter moins d'autobus électriques et de bornes de recharge que l'année dernière. »
Le dernier rapport indique qu’en plus de l’inflation, la disponibilité du financement ainsi que les délais de livraison des véhicules et des infrastructures ont un impact négatif sur l’adoption du ZEB.
Bien que le Canada dans son ensemble ait connu une baisse du nombre de véhicules électriques à consommation énergétique zéro (ZEB) à partir d'octobre 2023, ce n'était pas le cas pour chaque province individuellement. Le rapport indique que le Québec, la Colombie-Britannique et le Manitoba ont connu une croissance, tandis que l'Alberta, l'Ontario et le Nouveau-Brunswick ont vu leur nombre de véhicules électriques à consommation énergétique zéro diminuer.
Majorité électrique à batterie
Sur les 4 945 ZEB recensés dans le dernier rapport, l'écrasante majorité sont des bus électriques à batterie (BE) : 4 845, soit 98 %. Les 100 autres (2 %) sont des véhicules électriques à pile à combustible (FCEV). Malgré la baisse du nombre de ZEB depuis le troisième rapport, la répartition en pourcentage par source d'énergie est restée inchangée. Ce n'était pas le cas pour la composition des bus dans les premier et deuxième rapports, qui incluaient également les véhicules au gaz naturel comprimé (GNC) :
Premier rapport (avant avril 2022)
- Batterie électrique : 55 pour cent
- GNC : 42 pour cent
- FCEV : 3 pour cent
Deuxième rapport (mai – septembre 2022)
- Batterie électrique : 61,2 pour cent
- GNC : 34,8 pour cent
- FCEV : 2 pour cent

Malgré cette majorité, l'adoption des autobus à émission nette n'est pas uniforme dans toutes les provinces canadiennes. L'Ontario compte 2 398 véhicules de ce type, selon les données, le Québec occupant le deuxième rang avec 1 614. La Colombie-Britannique et l'Alberta arrivent loin derrière en troisième et quatrième position avec respectivement 363 et 293.
Le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, les Territoires du Nord-Ouest et l'Île-du-Prince-Édouard comptent chacun moins de 100 autobus à émission nette. La base de données ZEB révèle que Terre-Neuve, le Nunavut et le Yukon n'ont mis en place ni plan d'autobus à émission nette ni stratégie de décarbonisation.
Le CUTRIC a indiqué que le nombre élevé d'autobus à émission nette en Ontario et au Québec pourrait s'expliquer par la densité de population plus élevée de ces provinces et par le fait que davantage de zones urbaines disposent de réseaux de transport en commun plus nombreux et bénéficient d'un soutien gouvernemental accru. Néanmoins, l'Ontario a enregistré une baisse de 16,6 % du nombre d'autobus à émission nette par rapport à 2023. Au Québec, le nombre de véhicules a toutefois augmenté de 15,3 % sur un an.
Environ 82 % des autobus BE répertoriés dans la base de données ZEB sont accompagnés des coordonnées de leurs fournisseurs. Le CUTRIC indique que Nova Bus, basée à Saint-Eustache, au Québec et faisant partie du groupe Volvo, représente 62 % de tous les véhicules. New Flyer, qui fait partie du groupe NFI, basé à Winnipeg, au Manitoba, arrive loin derrière avec 33 %. Proterra représente 3 % de tous les autobus BE, tandis que Vicinity et BYD sont à égalité avec 1 %.
Étapes de l'adoption
Selon le CUTRIC, les étapes d'adoption des ZEB comprennent la déclaration d'intention publique, les études de faisabilité, le financement, l'approvisionnement, la mise en service et l'exploitation. Les dernières données montrent que si la majorité des ZEB sont en phase de déclaration (2 620, soit 53 %), ce chiffre est en légère baisse (6 %) par rapport à 2023. Le nombre de ZEB en phase de faisabilité et de financement est également en baisse par rapport à 2023.

En comparaison, le nombre de véhicules en cours d'approvisionnement - 698 - représente une augmentation de 17 % par rapport à 2023, et à 255, le nombre de véhicules en service a augmenté de 8 % par rapport à 2023. Le CUTRIC a déclaré que cela montre que les ZEB progressent dans le processus de transition.
Les données montrent que tous les véhicules en service sont des autobus BE. Le rapport du CUTRIC indique que la technologie BE est censée offrir un coût total de possession (CTP) plus faible sur toute la durée de vie du véhicule. Son fonctionnement silencieux, sa fiabilité perçue comme supérieure et les améliorations attendues de la technologie des batteries ont également contribué à sa popularité, a indiqué le CUTRIC, tout comme les attentes en matière de rentabilité et de réduction de la maintenance.
Néanmoins, l'adoption de ces véhicules électriques est confrontée à des difficultés. Le CUTRIC a évoqué des coûts d'investissement élevés, plus de deux fois supérieurs à ceux d'un bus diesel comparable.
Les coûts d'infrastructure constituent également une préoccupation, indique le rapport : les bornes de recharge de faible puissance peuvent coûter jusqu'à 560 000 $ CA et les bornes de recharge d'opportunité de plus grande puissance coûtent plus d'un million de dollars CA. Les frais d'électricité et de demande constituent également des obstacles.
Parmi les autres défis, on compte la disponibilité de l'équipement et la difficulté à trouver du matériel adapté aux conditions hivernales rigoureuses du Canada. Le manque de main-d'œuvre constitue également un obstacle, car le rapport indique que les sociétés de transport peinent parfois à trouver du personnel suffisamment compétent en nouvelles technologies pour planifier et mettre en œuvre leurs plans de transition.
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